Rigante, T.2, Le faucon de Minuit de David Gemmell

 

Quatrième de couverture :

« Dis-lui qu’un jour je lui arracherai le cœur. » C’est le serment d’un hors-la-loi de dix-sept ans nommé Bane. Né de la trahison, son nom est une malédiction parmi les guerriers rigantes. Ceux-ci admirent ses talents de combattant, mais craignent la violence de son cœur. Car il a juré de tuer ce père qui n’a pas voulu le reconnaître… Mais son désir de vengeance le conduit loin de ses montagnes natales, vers la grande cité de Roc.
Symbole d’éternité et de sainteté, elle cache pourtant la corruption derrière les murs de ses palais flamboyants. Les Prêtres Pourpres y font régner la terreur, persécutant et exécutant les adeptes du Culte de l’Arbre, qui pratique une philosophie d’amour et d’harmonie, guidés par la mystérieuse Dame au Voile. Le chagrin et la mort d’un être aimé conduiront Bane dans l’arène, il y apprendra le métier de gladiateur afin de devenir le meilleur guerrier de tous les temps.
Lorsque son passé le rattrapera, il deviendra le seul espoir d’un peuple condamné et s’opposera à la destruction de tout ce qui lui importe encore. Mais pouvait-on attendre autre chose du fils de Connavar, le légendaire Démone-Lame ?

Editeur : Bragelonne (intégral des deux premiers tomes) ou Milady

Nombre de pages : 760 ou 557

Prix : 25.00€ ou 8.20€

Mon Avis :

Après le véritable coup de cœur que j’avais eu pour le premier tome de Rigante, L’épée de l’orage, je voulais absolument poursuivre l’aventure avec le second. C’est ainsi que Relax67, FiFrildi et moi avons lu en Lecture Commune, le Faucon de Minuit qui se déroule vingt après les évènements de l’Épée de l’orage.

Rigante est une tétralogie : les deux premiers forment un diptyque dont l’intrigue se déroule dans une période dite « antiquisante ». Cette dernière pourrait s’apparenter à notre Empire Romain et la conquête de la Bretagne (la Grande Bretagne aujourd’hui), aux I-IIème siècle de notre ère. Le Faucon de minuit met en scène deux jeunes hommes à peine sortis de l’adolescence : Bane, le bâtard honni de Connavar, Roi des Rigantes et Banoin, fils du marchand Banoin et de la guérisseuse Vorna. Ils partagent tous deux un point commun : rejetés, ils peinent à trouver leur place au sein du peuple Rigante. Le premier doit expier la faute de son père tandis que le second possède du sang Roc. Ils décident alors de quitter leur terre natale pour se rendre dans l’Empire de Roc, chacun avec un but différent : Bane poursuit sa vengeance tandis que Banoin souhaite intégrer l’Université de Roc et y découvrir la culture du pays.

Je ne vais pas tergiverser plus longtemps pour vous dévoiler mon ressenti sur ce second tome car le Faucon de minuit s’est avéré être un second coup de cœur (en aparté, trois romans de David Gemmell lus = trois coups de cœur!). L’auteur britannique n’a pas son pareil pour rendre ses romans passionnants : un conteur hors pair; une imagination débordante, une intrigue haletante, un style efficace et des personnages attachants. Il prend son temps pour poser tous ces éléments à la manière d’un tisserand qui confectionnerait une tapisserie sans qu’aucun nœud (comprenez, une longueur) ne vienne perturber la lecture. Et tout cela s’achève en apothéose avec une chute pleine de surprises, de rebondissements et de révélations.

En conclusion, le Faucon de minuit est la digne suite de l’Épée de l’orage et tout le plaisir ressenti dans le premier tome est également renouvelé. Il m’a été très difficile de quitter cet univers tant je me suis attachée aux personnages, un peu comme des amis à qui on ferait des adieux. Il y a donc de fortes chances que je m’y replonge un jour ou l’autre. Clairement, si vous ne connaissez pas encore David Gemmell, qu’attendez-vous pour vous lancer ?

Note 5/5

26 commentaires

  1. YEAH!
    Coup de coeur et Hop dans la PAL! C’est la fête aujourd’hui! des coups de coeur partout! De toutes façons je comptais le lire, alors tu ne fais que confirmer. Et quand tu aimes, tu aimes! cela se sent.

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      • Le dernier Moatti intitulé Tu n’auras pas peur et mon tout premier service presse, aussi. J’avais déjà adoré Retour à Whitechapel et je retrouve les mêmes ingrédients que j’avais adoré! De la crédibilité et des connaissances. Et toi, quel coup de coeur, as-tu eu? Il faut que j’aille voir tes derniers articles, je suis en retard de 4 jours de lecture!

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      • Je me souviens de ta chronique sur Retour à Whitechapel (j’ai d’ailleurs « opté » pour ce titre sur ton bloganniversaire 😉 ). Il me tente bien.

        J’ai envie de faire ma mystérieuse, mais ce mois-ci, il n’y a vraiment que Les Chevaux célestes de Kay qui m’a sérieusement emballée. Les autres étaient pas mal, mais sans être topissime. Un peu déçue par le Walton et en colère contre l’édition d’Hypérion. Allez hop du travail à rattraper! 😉

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