Le tour du monde en 80 jours (BD) de Loïc Dauvillier

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Quatrième de couverture :

Londres, 1872. Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches. Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre. Gageons que ce dernier ne parviendra pas à stopper leur formidable course contre la montre.

Éditeur : Delcourt

Nombre de pages : 139

Prix : 25,50€

Mon Avis : 

J’ai lu, il y a une semaine, Le tour du Monde en 72 jours de Nellie Bly que j’avais beaucoup apprécié. En furetant dans une de mes bibliothèques habituelles, j’ai ainsi trouvé cette adaptation en bande dessinée du roman de Jules Verne, Le tour du monde en 80 jours auquel le périple de Nelly Bly faisait si souvent référence. Pour être honnête, je n’ai jamais lu l’original de Jules Verne et je ne pourrai donc pas faire la comparaison entre l’œuvre originale et la bande dessinée. Néanmoins, je n’exclue pas un jour de le faire (quand ma PAL aura un peu diminué…).

En 1872, à Londres, Phileas Fogg est un riche gentleman très sourcilleux sur la précision. Aussi, parie-t’il un jour 20000 livres, avec les membres du Reform Club, qu’il parviendra à faire le tour du monde en seulement 80 jours. Il part alors dès le lendemain avec son tout nouveau majordome français, Jean Passepartout. Entre-temps, la Banque d’Angleterre a été délestée de 50000 livres. Les soupçons se portent aussitôt sur Phileas Fogg. L’inspecteur de police Fix compte bien faire toute la lumière sur cette affaire et décide de suivre le gentleman anglais dans son périple.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée : je ne saurai dire si elle est fidèle au roman original mais la transcription des péripéties et rebondissements du récit semble cohérente.
Je me suis également beaucoup attaché aux personnages principaux : Phileas Fogg sous son aspect revêche et pointilleux, se cache un homme certes déterminé mais également généreux et droit. Quant à Jean Passepartout, je n’ai pu m’empêcher d’être compatissante car non seulement son maître ne l’épargne pas mais la chance semble aussi l’avoir déserté! Sa fidélité et son courage en font un homme très apprécié tout au long du périple.
Enfin, si je n’ai pas été réellement été séduite par les dessins, ils ne desservent pas non plus l’intrigue. Néanmoins, j’aurais aimé avoir plus d’illustrations des villes comme Suez, Hong Kong ou Singapour pour avoir une meilleure idée de l’ambiance de ces cités, au XIXème siècle.

En conclusion, la lecture de cette adaptation en bande dessinée a été très plaisante et je la conseille aux jeunes lecteurs (ou moins jeunes!) qui ne voudraient pas tout de suite s’immiscer dans le roman original de Jules Verne.

Note 4/5

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