Aeternia T.1 & 2 de Gabriel Katz

Quatrième de couverture du Tome 1 :

Leth Marek, champion d’’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu’’il connaît à peine. C’’est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu’’il a choisi de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu’’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange religion menée par un homme qui se dit prophète, l’’ancien champion ignore que son voyage va basculer dans le chaos. Dans le panier de crabes de la Cité mère qui prêche la Grande Déesse, où les puissants du Temple s’entredévorent, une guerre ouverte va éclater entre deux cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de nouveau tremper dans le sang…

Editeur : Scrineo

Nombre de pages : 416

Prix : 20.00€

Mon Avis :

Après la découverte du magistral Puits des mémoires dont il me reste à lire le troisième tome, je patiente donc avec ce nouvel opus de Gabriel Katz. Malheureusement, comme la Maîtresse de guerre, cet ouvrage m’a un peu déçu. Attention, je ne dis pas qu’il est mauvais : loin de là! Mais en comparaison de la trilogie précitée, il n’est pas au même niveau. Et au risque d’agacer certains, je n’arrive pas à éviter les comparaisons ; le Puits des mémoires est encore trop frais…

En effet, bien que l’intrigue se déroule dans le même univers que les autres romans, le royaume de Kyrenia me paraît beaucoup plus flou, simpliste et je rejoins Alfaric sur ce point, « le worldbuilding est limité ». J’ai donc eu beaucoup plus de mal à me projeter dans ce roman.

Le personnage trop brut de Leth Marek m’a laissé de marbre ; quant à celui de Desmeon, il m’a profondément agacé. Seule l’intelligence du jeune prêtre Varian a éveillé ma curiosité et ma sympathie.

Alors, dans ce cas, pourquoi 4/5? Et bien, parce que la patte de Gabriel Katz qui a fait le succès de ses autres romans est bien présente! En effet, le style littéraire est toujours aussi fluide et efficace ; tandis que les révélations, les rebondissements et le fameux cliffhanger de la fin deviennent des incontournables du style Katz! Enfin, le discours de fond sur la religion me plaît : il est nécessaire de rester vigilant afin de ne pas se laisser endoctriner. Cela m’a d’ailleurs beaucoup fait penser à la période du IV-Vème siècle après J.-C, lors de la cohabitation/confrontation entre le paganisme et le christianisme.
Bref, un roman efficace de Gabriel KATZ que je recommande et pour lequel, je ne manquerai pas de poursuivre avec le second tome.

Note 4/5

Quatrième de couverture du Tome 2 :

C’’est l’’heure du duel décisif entre les deux camps qui s’entredéchirent pour la cité mère de Kyrenia. Deux champions vont s’’affronter sur le sable de l’arène, un combat qui peut faire basculer le destin d’’un peuple entier. Mais quelques heures à peine avant le coup de gong, le culte du Prophète a perdu son champion. Qui affrontera le Corbeau, redoutable gladiateur du Temple ?
Déchirée par les luttes de pouvoir, la plus grande cité du monde est au bord de la guerre civile. Le culte millénaire de la Grand déesse, menacé par celui d’’Ochin qui se répand comme un raz-de-marée, n’’a plus qu’’un recours : la violence. Entre complots, combats et trahisons, chacun lutte pour sauver sa place et parfois sa vie….

Editeur Scrineo

Nombre de pages : 390

Prix : 20.00€

Mon Avis :

J’étais sortie plutôt mitigée de la lecture du premier tome : seul le cliffhanger de la fin avait éveillé ma curiosité et suscitait en moi, l’envie de poursuivre. J’ai bien fait! Car j’ai largement préféré ce tome!

Certes, la description de l’univers reste encore un peu trop succincte par rapport aux autres romans de Gabriel KATZ et les rebondissements sont moins nombreux.
Néanmoins, aucun personnage ne laisse indifférent. Gabriel KATZ les a particulièrement bien croqué. Je me suis davantage attachée aux personnages comme Desmeon, Synden et surtout Varian, mon préféré.

– Pour Desmeon, autant, il m’avait exaspéré dans le premier tome avec son humour au ras des pâquerettes, autant en connaissant son passé, j’ai eu davantage d’empathie et je l’ai trouvé plutôt sympathique.
– J’ai beaucoup apprécié aussi Synden : elle ne manque pas de caractère, ni de force.
– Et surtout, j’ai adoré le prêtre Varian : en général, je suis très sensible à ce genre de personnage! Souvent, physiquement, ils ne sont pas avantagés mais s’en sortent grâce à leur intelligence et leur ingéniosité.
– Quant à Nessyria, je la déteste! Mais quelle garce! Bon, difficile d’argumenter sans spoiler le roman donc je vous laisserai découvrir par vous-même!
De plus, Gabriel KATZ s’attache à faire disparaître tout manichéisme dans son roman : tous les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires sont ambivalents. Et c’est ce que je préfère! Varian est intelligent et ambitieux, Synden est forte et naïve, Desmeon est courageux et arrogant, etc…

En conclusion, le seul reproche que je pourrais faire à Gabriel KATZ ; ce serait de s’être trop penché sur la psychologie de ses personnages au détriment de la description de son univers. Néanmoins, il nous a offert un bon diptyque avec ses deux tomes Aeternia, certes en-dessous du Puits des Mémoires mais plaisant à lire et à suivre.

Note 4/5

5 commentaires

Laisser un commentaire